Abandonnée par son père peu après sa naissance, Neema Namadamu est élevée par sa mère en République démocratique du Congo. À ses deux ans elle contracte la poliomyélite et son handicap physique lui permet d’échapper au mariage et donc de se consacrer à ses études.

La République démocratique du Congo est, selon l’ONU, l’un des pays les plus dangereux au monde pour les femmes. Mariages prématurés, violences domestiques, la loi ne les protège pas et l’éducation est secondaire.

De retour dans sa province natale, la Congolaise met toute son énergie au service des femmes pour leur donner la place qui leur est due dans la société encore très patriarcale et crée l’association SAFECO.

 

À ces fins elle a initié des programmes d’éducation sexuelle, des ateliers de confections de serviettes hygiéniques durables et réutilisables et des cours d’utilisation des médias numériques. De plus, elle les aide à construire des réseaux et des plateformes pour faire connaitre leurs droits et donc favoriser leur indépendance.

Parallèlement, Neema lance également un projet de plantation d’arbres pour lutter contre la déforestation et le changement climatique, une autre thématique qui lui tient à cœur.  Elle donne alors des outils aux femmes pour les aider à vivre en relation avec les forêts de manière durable.

 

« Je suis très impressionnée par le parcours, le courage et la détermination de Neema Namadamu. Une femme qui va inspirer des générations et, selon sa propre définition, “changer le paradigme” », (S.A.R. la Princesse Esméralda de Belgique).